Le numérique donne une impulsion inédite à l’agroécologie et à l’alimentation durable, de même que de nouvelles organisations associant circuit court et zéro déchet. Explications de l’Institut Convergences #Digitag et de 6 entreprises, le 18 septembre.
Lutter contre le gaspillage
Des startups montpelliéraines ont déjà impulsé ce tournant. Panjee a fait de l’information sur les produits alimentaires, si recherchée par les consommateurs, le cœur de son innovation.Ecoclimasol développe des solutions pour anticiper les risques liés aux évolutions météorologiques et climatiques, ou encore aux produits phytosanitaires, tandis qu’Athéor a inventé une solution de marquage unitaire, indélébile et infalsifiable, d’abord pour les contenants en verre.« Nous avons créé un outil intelligent qui gère toutes les données (méthode de production, saisonnalité, label, etc.), de manière à connecter facilement l’offre à la demande », résume Léonard Matoug, président de la jeune entreprise.
Mais les innovations se multiplient également pour rapprocher producteurs et consommateurs tout en luttant contre le gaspillage, comme l’ont montré les trois autres entreprises présentes à la conférence. Installés au Marché d’intérêt national (MIN) de Montpellier, Grand Fruit distribue avant tout les fruits et légumes des agriculteurs locaux, pendant que Label d’Oc produit des conserves de qualité avec les invendus de ses adhérents. Quant à CityZen Market, épicerie vrac et resto antigaspi du centre-ville de Montpellier, elle tient son double engagement “local“ et “zéro déchet“.
* Le living lab ou « laboratoire vivant » est une démarche d’innovation participative incluant l’utilisateur (Dictionnaire d’agroécologie).
Il y a 0 commentaire sur cette page
Laisser un commentaire