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Eurovia construit un avenir aux jeunes éloignés de l’emploi

Information mise à jour le 19/06/19

Eurovia, qui emploie 400 salariés dans ses agences de l’Hérault, privilégie le recrutement local et fait preuve d’exemplarité en matière d’insertion des jeunes éloignés de l’emploi. A l’image de l’agence de Baillargues.

Frederic WILMS, chef d’agence EUROVIA ©Edouard Hannoteaux

Frederic WILMS, chef d’agence EUROVIA ©Edouard Hannoteaux

Dans le cadre des clauses sociales, certaines entreprises n’hésitent pas à dépasser leur obligation légale. Tel est le cas d’Eurovia, l’un des principaux acteurs mondiaux de la construction d’infrastructures de transport.

« En mars 2018, la Métropole de Montpellier nous a mis à l’honneur lors d’un point d’étape sur son projet pour le développement de l’emploi métropolitain, qui vise notamment à favoriser l’insertion des habitants des quartiers prioritaires », raconte Frédéric Wilms, chef d’agence Eurovia à Baillargues.

Située dans le quartier du Petit-Bard, l’une de ses opérations avait en effet réalisé 1152 heures d’insertion (au lieu de 500), en embauchant 4 personnes. Mais c’est aussi la volonté politique de la collectivité qui donne le ton.

« La Métropole de Montpellier a mis en place un cercle vertueux : elle fait travailler les entreprises de travaux publics de son territoire tout en les incitant à former par le biais de l’insertion et à recruter localement », souligne le chef d’agence.

Besoins croissants de qualification

Depuis dix ans, une cinquantaine de jeunes ont bénéficié d’un parcours professionnalisant au sein des agences Eurovia de Baillargues, Juvignac et Cournonsec. Et un sur deux a été embauché en CDI. Dans un objectif d’insertion professionnelle durable, l’employeur établit d’abord un contrat d’intérim pour évaluer la motivation du candidat et s’assurer que le métier lui plait. Place ensuite à un contrat de professionnalisation.

« Il nous arrive souvent de mutualiser plusieurs marchés pour être sûrs de pouvoir nous engager sur un an », explique Frédéric Wilms.

Chaque jeune est suivi par un tuteur formé à l’accompagnement, ainsi que par le GEIQ BTP34 pour la formation théorique et le volet social.

« Le métier s’est énormément mécanisé, suscitant des besoins croissants de qualification, ce qui nous incite d’autant plus à renforcer cette dynamique », se réjouit Frédéric Wilms… en route pour de nouveaux chantiers d’insertion.

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