« Comme nous passons en général plus de temps au travail que chez nous, la moindre des choses, c’est de s’y sentir bien. »
Thomas Bergerot et Sylvain Maille sont hommes à faire ce qu’ils disent. Dirigeants de
Radioshop, ils mettent en application ce postulat au sein de leur entreprise.
Créée en 2007 à Saint-Jean-de-Védas et alumni du BIC de Montpellier, Radioshop, s’est fait connaître en bousculant le secteur de la musique d’ambiance, grâce à une solution logicielle qui adapte les playlists musicales et les messages publicitaires au contexte du magasin, en fonction de l’heure de la journée, des profils des clients qui s’y trouvent et même de la météo, le tout en temps réel.
Cette innovation, totalement disruptive, a rapidement séduit. Au point qu’elle est aujourd’hui utilisée par plus de
300 enseignes et 20 000 points de vente. Un véritable succès qui continue d’opérer. Présente via ses clients sur tous les continents, Radioshop continue donc de grandir, mais en bousculant cette fois ses propres méthodes de management, afin de garder son avance technologique en mobilisant davantage ses équipes.
Forte de 35 salarié.e.s, Radioshop a ainsi décidé de miser sur leur bien-être au travail, pour améliorer sa performance globale. Ses bureaux ont été aménagés afin d’offrir un cadre plus chaleureux. Une joy squad a été créée. Ses membres, au nombre de quatre, doivent changer tous les six mois.
« Pour que tous les collaborateurs et toutes les collaboratrices de l’entreprise puissent à tour de rôle s’y impliquer et y exprimer leurs idées », explique Thomas Bergerot.
Une règle a en outre été posée :
la Joy Squad dispose d’un budget de 30 € par collaborateur et par mois, versé par l’entreprise, pour organiser des sorties sportives ou culturelles et des repas. Elle est très autonome et son fonctionnement est mis au compte des heures de travail de chacun de ses membres. Tous les jeudis, Radioshop fait également venir un masseur professionnel, dont elle prend, là aussi, en charge les prestations.
En début d’année, nouveauté majeure :
la société a mis en place la semaine de quatre jours. L’organisation a du coup été adaptée pour chasser les pertes de temps : moins de réunions, hiérarchisation des priorités… Et le jour non travaillé est, au choix, le lundi ou le vendredi pour permettre de vrais week-ends de trois jours. Une organisation est mise en place pour que ces aménagements n’aient aucune incidence sur la qualité de réponse aux clients de l’entreprise.
« Les six premiers mois ont généré pas mal de stress, car tout le monde se mettait en place. Mais nous ressentons à présent ses effets bénéfiques, notamment sur la sérénité et la cohésion, sans perdre de productivité », souligne Sylvain Maille, pendant que l’entreprise continue de se développer en France tout en préparant ses développements à l’international.
Radioshop, les bonnes ondes au travail.
